L'ACCUEIL DE JOUR : POUR QUOI, POUR QUI ?

L'accueil de jour est un dispositif qui permet à de nombreuses personnes âgées,  quelquefois  plus jeune, et des personnes  en situation de handicap, de continuer à vivre à leur domicile tout en bénéficiant , une ou plusieurs journées par semaine,  d'un accompagnement suivi en proposant des activités thérapeutiques non médicamenteuses.

 

L'accueil de jour s'adresse aux personnes en perte d'autonomie ainsi qu'à celles impactées par des Maladies Neuro Dégénératives comme la maladie d'Alzheimer, Parkinson , AVC......

 

Effectué dans un environnement calme et propice aux stimulations, l'accueil de jour a pour objectif de permettre aux personnes de conserver leur autonomie, de stimuler leurs capacités, de rompre l'isolement en maintenant le lien social mais également à pour mission de soutenir les aidants qui peuvent ainsi profiter de moment de répit.

 

Vous pouvez en cliquant sur le lien ci dessous, partir à la rencontre d'un accueil de jour. Ce petit clip est un post du ministère de la solidarité réalisé à l'occasion des journées mondiales Alzheimer.

 

https://www.linkedin.com/posts/ministere-des-solidarites_journaezemondialealzheimer-activity-6978297595370553344-rePO?utm_source=share&utm_medium=member_android

 

Le portail des Aidants-CNSA :www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr

Le portail d'information et d'orientation pour les personnes âgées en perte d'autonomie et leur proches www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr prévu par la loi d'adaptation de la société au vieillissement (ASV) apporte toutes les informations utiles pour faire face à une situation de perte d'autonomie: conseils, démarches, interlocuteurs. Il met à disposition une information officielle et complète avec des articles pédagogiques apportant des réponses aux besoins les plus courants.

Le Dispositif SORTIR PLUS : AGIRC et ARRCO

 

Aller chez le coiffeur, à la banque, retrouver des amis, faire ses courses, voir des spectacles… Vous avez 80 ans et plus, vous éprouvez des difficultés à vous déplacer. À votre demande, quand vous le voulez, votre caisse de retraite complémentaire AGIRC et ARRCO  met à votre disposition son service SORTIR PLUS pour vous accompagner, à pied ou en voiture. SORTIR PLUS s’occupe de tout organiser. Une simple participation financière vous sera demandée, le complément étant pris en charge par votre caisse de retraite. Trois carnets de chèques d’une valeur de 150 € peuvent être obtenus annuellement (soit 450 € au total sur l'année), à utiliser au cours de l’année civile et jusqu'à fin janvier de l'année suivante ; une participation financière vous sera demandée (15 € pour le premier chéquier, 20 € pour le second et 30 € pour le troisième).

 

Comment ? Renseignez-vous en appelant un conseiller.

N ° AZUR : 0 810 360 560  / prix d’un appel local depuis un poste fixe

Agressivité, opposition : comment gérer les conflits ?

 

      

Les points clés
La réaction agressive à la maladie
Un signal d’alarme
Pour éviter que la situation n’empire et vous épuise…
Les troubles du comportement consécutifs à des atteintes cérébrales
Gérer les colères et le refus de coopération
Quand la colère et le ressentiment vous envahissent
Si ça ne s’améliore pas : pensez « sécurité »

Lorsqu’elles deviennent malades ou dépendantes, certaines personnes deviennent irascibles : elles font des reproches à leurs proches, se mettent en colère ou refusent de coopérer… Elles semblent abusives ou ingrates. Angoisse ou lésions du cerveau peuvent causer cette agressivité. Il n’y a pas lieu d’accepter une situation vous fait souffrir ou vous épuise : sachez-vous protéger du stress.


La réaction agressive à la maladie

Une personne atteinte d’une maladie grave peut se comporter de manière agressive envers les proches ou les soignants. Cette attitude est souvent l’expression détournée d’un sentiment d’injustice face à la maladie, de la peur de la mort, de la dépendance ou de l’abandon… Certaines personnes, naguère actives et autoritaires, ressentent un véritable dégoût vis-à-vis de la vulnérabilité que leur impose la maladie … Elles sont alors querelleuses pour se sentir encore puissantes. Ces réactions « de défense », bien connues des psychologues, sont difficiles à vivre pour les proches.
De plus, les maladies chroniques entraînent généralement une fatigue physique qui abaisse le seuil de tolérance au stress et augmente l’irritabilité.


Un signal d’alarme

Douleur non détectée ? Effets secondaires de médicaments ? Si vous avez un doute sur l’origine de la colère ou du manque de coopération de votre proche, sollicitez l’avis du médecin traitant ou des infirmiers qui le visitent.


Pour éviter que la situation n’empire et vous épuise…

  1. Soyez indulgent en gardant à l’esprit la cause réelle de cette agressivité.

  2. Adoptez une attitude calme et sereine.

  3. Ne prenez pas ses agressions personnellement.

  4. Cherchez à éviter tout différent et ne réagissez pas « au quart de tour » à ses attaques.

    Lorsque votre proche malade est calme et bien disposé, dites-lui gentiment mais fermement à quel point ses colères sont difficiles à supporter. En parlant avec lui, tentez de comprendre la peur ou la tristesse qui se cache derrière cette agressivité.

    Les troubles du comportement consécutifs à des atteintes cérébrales

    Les personnes atteintes de lésions au niveau de certaines parties du cerveau peuvent perdre la capacité à se contrôler. Elles réagissent parfois en criant, jurant et accusant la personne qui les aide. Les personnes souffrant d’Alzheimer peuvent également refuser de coopérer aux soins. A cette fameuse réaction de défense « agressive » s’ajoutent là les conséquences directes des lésions cérébrales sur le comportement et les facultés de communication.


    Gérer les colères et le refus de coopération

    Pour vous protéger du stress, tentez de garder votre sérénité. Evitez à votre proche les sources inutiles d’énervement (bruit, agitation) et en cas d’accès de colère, expérimentez différentes méthodes pour les atténuer :

  1. "Je me rends compte à quel point tu es énervé(e), et je te comprends".

  2. L'humour : Prenez les choses plus à la légère, sans mépris.

  3. La diversion : Changez de sujet rapidement.

  4. La pause : Dites à la personne que vous avez quelque chose à faire dans une autre pièce, et que vous reparlerez de tout ça un plus tard. Cela lui donnera le temps de se calmer, et à vous, de souffler un peu.

    Votre proche refuse de collaborer aux soins :

  1. La maladie peut l’empêcher de réagir aussi vite que vous le souhaitez. De plus, il a ses propres horaires et habitudes.

  2. Soyez attentif  : Il peut être désorienté, mal installé, souffrir physiquement… Prenez le temps de lui demander s'il se porte bien.

  3. Décodez. Il peut refuser de prendre son bain par pudeur.

  4. Lâchez prise. Remettez à plus tard les soins personnels si votre proche est contrarié.

  5. Déléguez. Les soins prodigués par une aide-soignante sont souvent mieux acceptés que ceux des conjoints.


     

    Quand la colère et le ressentiment vous envahissent

    Vous pouvez être poussée à bout par les agressions continuelles de votre proche. Votre rage contenue risque d’exploser en colère, dirigée cette fois contre lui. Pour « dégonfler » la situation, ne prenez pas les choses trop à cœur. Relativisez vos points de divergence anodins et n’accumulez pas les rancunes. Faites-vous aider pour diminuer votre stress : sollicitez une auxiliaire de vie, une aide-ménagère, l’aide d’un autre membre de la famille de confiance… Confiez-vous à un(e) ami(e) ou consultez un psychologue spécialisé : votre médecin ou le personnel de l’hôpital pourra vous orienter.

    Si ça ne s’améliore pas : pensez « sécurité »

    Ne vous mettez pas en danger en tentant de gérer un accès de violence. Eloignez-vous de votre proche et appelez les secours. Ne vous mettez pas en danger en tentant de gérer un accès de violence. Eloignez-vous de votre proche et appelez les secours.

Auteur : Emmanuelle Manck, rédactrice